Sainte Carine, à gauche

Plusieurs saintes ont pour récit des histoires peu connues mais ont été comme Carine martyrisées, cette dernière l’ayant été en 362 sous le règne de l’empereur Julien. Cet empereur est connu pour être celui qui réfuta le christianisme qui avait été reconnu comme religion de l’Empire par Constantin I° en 325, avec la convocation du premier concile de Nicée visant à organiser la nouvelle Eglise, après qu’il ait mis fin en 313 par l’édit de Milan aux persécutions.

Julien ordonna un édit de tolérance pour favoriser les cultes païens mais aussi permettre celui du judaïsme relançant même la construction du Temple à Jérusalem durant son court règne (361-363), puis fait promulguer un 2° édit qui interdit aux Chrétiens d’enseigner les lettres. Carine fut donc mise à mort comme son mari Saint Mélasippe et son fils Antoine, dans la ville Ancyre, actuelle Ankara. Julien dit l’Apostat fut le dernier à s’attaquer aux Chrétiens alors qu’il avait été élevé dans l’arianisme, cherchant à rétablir le polythéisme en se fondant sur le dieu Soleil. Carine signifierait « bien aimée », du latin cara.