Le sujet agite depuis longtemps historiens et chercheurs -croyants ou non- qui se penchent sur le mystère du « suaire de Turin », une relique conservée dans la cathédrale Saint-Jean Baptiste et exposée chaque année. Quelles sont l’origine et la datation de la prodigieuse relique ? et quelle est la probabilité qu’elle soit le linceul du Christ ? En effet, le négatif photo -numérisé par la suite- de cette étoffe de lin a révélé l’image d’un corps d’homme flagellé et torturé. Un crucifié ? voilà qui est troublant. L’historien, auteur d’un « Jésus » et d’un « Dictionnaire amoureux de Jésus », part sur les traces du suaire de Turin, de Jérusalem à la Turquie et l’Europe. Il explore les légendes et traditions orientales comme celles du roi Agbar d’Edesse et Saint Thomas, Thaddée, le Mandylion ou le voile de Sainte Véronique, en se référant aux sources disponibles et aux évangiles apocryphes. Serviette, linceul, suaire ? Retrouver le fil des concordances, c’est démêler un écheveau assemblé depuis des siècles, où le merveilleux s’ajoute à la dévotion. Son enquête minutieuse, véritable jeu de pistes, intriguera les passionnés d’histoire et d’énigmes. Il se tourne ensuite vers la science pour rapporter les incertitudes des analyses passées et les dernières conclusions des experts. Relevant certains constats déroutants, il penche pour l’authenticité de la relique et s’efforce de nous faire partager ses convictions.  L.C.